« J’ai Prêté de l’Argent à Ma Meilleure Amie et Cela a Ruiné Notre Amitié »

Je n’aurais jamais pensé que prêter de l’argent à ma meilleure amie mènerait à la fin de notre amitié. Marie et moi étions inséparables depuis la fac. Nous partagions tout, de nos secrets les plus profonds à nos rêves les plus fous. Alors quand elle m’a demandé un prêt, je n’ai pas hésité une seconde. Je ne savais pas que cette décision allait tout changer.

Tout a commencé un après-midi ensoleillé. Marie m’a appelée en panique. « Sophie, peux-tu me prêter 5 000 € ? Je sais que tu économises pour ton mariage, mais je te promets de te rembourser dès que je recevrai ma prime le mois prochain ! » Sa voix était remplie de désespoir, et je pouvais entendre l’anxiété dans son ton.

J’ai hésité un instant. Mon fiancé et moi avions économisé avec diligence pour notre mariage de rêve, et 5 000 € représentaient une part importante de nos économies. Mais Marie était ma meilleure amie, et je ne pouvais pas la voir en détresse. « Bien sûr, Marie, » ai-je répondu. « Je vais transférer l’argent sur ton compte tout de suite. »

Marie était ravie et m’a remerciée abondamment. Elle m’a expliqué qu’elle avait besoin de cet argent pour couvrir des frais médicaux imprévus pour sa mère. J’ai ressenti une pointe de sympathie et j’étais contente de pouvoir l’aider en cette période difficile.

Les semaines se sont transformées en mois, et il n’y avait aucun signe du remboursement promis par Marie. Au début, je ne voulais pas la presser. Je savais qu’elle traversait une période difficile, et je ne voulais pas ajouter à son stress. Mais à mesure que la date de mon mariage approchait, la tension financière devenait plus apparente.

J’ai décidé de rappeler doucement à Marie le prêt. « Hé, Marie, » ai-je dit un soir autour d’un café. « Je me demandais si tu avais des nouvelles sur le moment où tu pourrais rembourser les 5 000 € ? Les dépenses du mariage commencent à s’accumuler. »

Le visage de Marie est devenu pâle, et elle a détourné le regard. « Je suis vraiment désolée, Sophie, » balbutia-t-elle. « Les choses sont vraiment serrées en ce moment, et je n’ai pas encore reçu ma prime. Mais je te rembourserai dès que possible. »

J’ai essayé d’être compréhensive, mais au fond de moi, je ressentais une frustration croissante. Mon fiancé et moi avons dû prendre des décisions difficiles concernant nos plans de mariage, réduire les coûts et revoir à la baisse notre journée de rêve.

Les mois ont passé, et les promesses de Marie sont restées non tenues. Notre amitié autrefois proche a commencé à se détériorer. Nous nous voyions moins fréquemment, et quand c’était le cas, il y avait une tension non dite entre nous.

Un jour, j’ai décidé de confronter directement Marie. « Marie, il faut qu’on parle, » ai-je dit fermement. « Cela fait presque un an que je t’ai prêté cet argent, et j’en ai vraiment besoin. Cela affecte mes plans de mariage et cause beaucoup de stress. »

La réponse de Marie m’a choquée. Elle est devenue défensive et en colère. « Sophie, tu es déraisonnable ! Tu sais que je traverse une période difficile. Comment peux-tu t’attendre à ce que je te rembourse alors que je galère ? »

Ses mots m’ont blessée, et j’ai réalisé que notre amitié avait atteint un point de rupture. La confiance et la camaraderie que nous partagions autrefois étaient brisées par cette tension financière.

Au final, Marie n’a jamais remboursé les 5 000 €. Mon fiancé et moi avons dû contracter un prêt pour couvrir les dépenses restantes du mariage, ce qui a ajouté encore plus de stress à une situation déjà difficile.

Cette expérience m’a appris une leçon douloureuse sur le mélange entre amitié et argent. Elle m’a également fait réaliser que parfois, même les relations les plus proches peuvent être mises à l’épreuve par des questions financières.

Marie et moi avons fini par nous éloigner complètement. Le lien que nous chérissions autrefois a été irrémédiablement endommagé par le prêt qui n’a jamais été remboursé. À ce jour, je regrette d’avoir prêté cet argent et j’aurais aimé gérer la situation différemment.