« Je ne veux pas de mon petit-fils à la réunion de famille – Il rend la détente impossible ! » : Déclare la belle-mère
Alice s’affairait dans sa spacieuse maison de trois chambres, son esprit parcourant la myriade de tâches encore en attente. Sa fille, Nora, allait avoir trente-cinq ans dans une semaine, et la famille avait prévu une grande réunion pour célébrer l’occasion. Cela faisait des années que toute la famille ne s’était pas réunie, et Alice ressentait à la fois de l’excitation et un sentiment d’appréhension croissant.
Nora venait d’acheter un appartement en ville et était en plein milieu de rénovations importantes. Le timing n’aurait pas pu être pire pour accueillir, alors Alice avait proposé sa propre maison pour l’événement. Alors qu’elle ajustait le dernier des coussins décoratifs et reculait pour observer le salon, son mari, Roger, entra avec un air préoccupé.
« Alice, nous devons parler de Kyle, » dit-il prudemment. Kyle, leur petit-fils de quatre ans, était la prunelle de leurs yeux mais avouons-le, il était difficile à gérer. Son énergie débordante et son absence de limites laissaient souvent les pièces en désordre et les nerfs à vif.
Alice soupira, sentant le poids de ses années peser sur ses épaules. « Quoi à propos de lui ? » demanda-t-elle, bien qu’elle eût déjà un mauvais pressentiment sur la direction de la conversation.
« Il est… eh bien, il est difficile à gérer, et avec tout le monde qui vient, je m’inquiète de la façon dont les choses vont se passer, » avoua Roger. Alice savait qu’il avait raison. La dernière réunion de famille s’était terminée dans le chaos, les frasques de Kyle ayant causé une scène qui l’avait laissée embarrassée et désolée.
« J’ai pensé la même chose, » avoua Alice. « Mais c’est notre petit-fils. Comment ne pas l’avoir à la fête d’anniversaire de sa propre mère ? »
La conversation fut interrompue par la sonnette. C’était Michel, le frère d’Alice, arrivant plus tôt que prévu. Les frères et sœurs échangèrent des politesses, mais Alice pouvait dire que Michel était tendu. « J’ai entendu dire que Kyle serait là, » dit-il abruptement, son ton peu enthousiaste.
« Oui, il sera là, » répondit Alice, sa voix plus ferme qu’elle ne le sentait. « Il fait partie de la famille. »
Le jour de la fête arriva, et les invités aussi. L’appartement de Nora n’était pas prêt, donc tout le monde s’entassa chez Alice. L’air était chargé de l’odeur des bougies parfumées et des fleurs fraîches, une tentative d’Alice de créer une atmosphère apaisante. Mais à mesure que les heures passaient, la tension ne faisait que croître.
Kyle, fidèle à lui-même, était partout à la fois. Ses cris de rire et ses pleurs soudains pour des incidents mineurs remplissaient l’air, couvrant les bavardages légers et les rires que les réunions de famille étaient censées favoriser. Alice observait alors que les sourires de ses proches devenaient forcés, leur patience s’amenuisant.
Le dîner fut un désastre. Kyle refusait de rester assis, renversant un verre de vin rouge sur la nouvelle robe blanche de Nora. La tache se répandait comme une tache sur la soirée, reflétant le malaise croissant parmi les invités.
La goutte d’eau qui fit déborder le vase fut lorsque Kyle, dans un élan d’énergie, heurta Nova, la cousine âgée d’Alice, qui tomba contre une table d’appoint, renversant et brisant un héritage familial précieux. La pièce tomba dans un silence, le bruit du vase se brisant résonnant de manière sinistre.
Les larmes aux yeux, Alice savait que cette réunion était une erreur. La famille était plus fracturée que jamais, la soirée censée les rassembler ne faisant que les éloigner davantage. Alors que les invités trouvaient des excuses pour partir tôt, Alice ne pouvait s’empêcher de ressentir un profond sentiment d’échec. La réunion n’avait pas seulement échoué à réparer les vieilles blessures — elle les avait approfondies, laissant un froid que même un éclairage festif et chaleureux ne pouvait dissiper.